Entre promesses non tenues, comme celle d’une piscine rénovée, et initiatives absurdes telles qu’une dictée géante en plein été, l’équipe d’Olivier Sarrabeyrouse semble à des années-lumière des besoins réels des jeunes. Et celle-ci le lui fait savoir en lui envoyant un message clair.
Noisy-le-Sec : une politique jeunesse en totale déconnexion
À Noisy-le-Sec, la municipalité dirigée par Olivier Sarrabeyrouse semble naviguer à vue, loin, très loin des aspirations et des besoins criants de sa jeunesse.
En pleine canicule, alors que les températures frôlent les 32°C, les jeunes Noiséens étouffent dans un centre-ville dépourvu d’infrastructures adaptées.
Où est la nouvelle piscine promise par le maire lors de sa campagne électorale ? Enterrée, tout comme les espoirs des habitants. La rénovation de la piscine actuelle ?
Toujours au point mort, malgré les annonces ronflantes. Pendant ce temps, la jeunesse, livrée à elle-même, exprime son ras-le-bol sur les réseaux sociaux, et comment lui donner tort ?
Une dictée géante en plein été : la fausse bonne idée
Que propose la municipalité pour occuper les jeunes en cette mi-juillet ? Une dictée géante ! Oui, vous avez bien lu. En pleines vacances scolaires, alors que les adolescents rêvent d’activités dynamiques, de lieux de fraîcheur ou de projets stimulants, l’équipe municipale, sous l’égide de Samia Fettal, adjointe à la jeunesse, leur offre une activité digne d’une salle de classe des années 50. Pathétique.
Cette initiative, aussi absurde qu’anachronique, est l’illustration parfaite de la déconnexion entre les élus et la réalité des jeunes Noiséens. Pendant que le mercure grimpe, le maire et son équipe jouent aux instituteurs, sourds aux véritables attentes.
Une jeunesse abandonnée à son sort
Pire encore, l’inaction municipale pousse les jeunes à des extrêmes. Faute de piscine ou d’espaces adaptés pour se rafraîchir, certains en sont réduits à vandaliser des vannes à incendie, comme on l’a vu place des Découvertes, transformée en geyser improvisé pour remplir des piscines gonglables. Ces actes, bien que condamnables et dangereux, sont des signaux d’alarme.
Ils traduisent un désespoir face à une municipalité qui brille par son absence. Comme le souligne Samy Bessaou, conseiller municipal, ancien adjoint à aux sports, dans sa tribune Horizons de Noisy (juillet-août 2025), les anciens maires ont laissé des legs durables, tandis qu’Olivier Sarrabeyrouse se distingue par son inaction chronique.
Que retiendra t on d’Olivier Sarrabeyrouse ? Un maire qui a déçu les noiséens ! Le stationnement payant sans concertation ? La cession de Noisy le Sec Habitat à prix bradé ? Le recrutement de son ex directeur de campagne (71 ans en 2025) comme médiateur de la ville pour un contrat de 3 ans (la ville n’a reçu bizaremment qu’une seule candidature) ? Des voyages dont le prochain est prévu au Japon du 3 au 11 aout 2025 aux frais des Noiséens ? Une politique sécuritaire catastrophique ? Un bilan de mandat qui se révèile être une billevesée. Une politique de la ville et de la jeunesse superficielles et chaotiques ?
Et que dire des associations subventionnées, comme les « Mamas de la jeunesse noiséenne » ? Censées encadrer et soutenir les jeunes, elles se contentent de faire des crêpes au stade Huvier, loin de répondre aux véritables besoins d’accompagnement et de supervision. Les subventions municipales semblent bien mal employées.
Une communication verrouillée, des priorités discutables
Au lieu d’écouter les jeunes et d’organiser des états généraux pour recueillir leurs attentes, la municipalité préfère investir dans des opérations de communication clinquantes.
Plutôt que d’organiser une réunion dans la salle des mariages pour « sauver la Palestine » – une cause certes noble, mais déconnectée des urgences locales –, la municipalité ignore les attentes des jeunes Noiséens. Ces derniers réclament des actions concrètes : des espaces de rencontre, des infrastructures sportives modernes, des activités estivales adaptées. Mais Olivier Sarrabeyrouse, réfractaire à toute critique hors de sa communication verrouillée, reste sourd à ces appels. Chez 93sang30.com, nous disons la vérité sans détour, dénonçons l’inaction municipale et défendons les intérêts des Noiséens.
Notre proposition ? Organiser des états généraux de la jeunesse pour écouter réellement leurs besoins, plutôt que de financer des opérations de communication éloignées des priorités locales. où une partie des intervenants ont , par ailleurs été rémunérés.
Un sursaut nécessaire
Face à ce fiasco, la jeunesse noiséenne ne baisse pas les bras. Sur les réseaux sociaux, elle s’organise, dénonce, propose. Certains vont jusqu’à réclamer un nouveau maire, estimant qu’Olivier Sarrabeyrouse n’est pas à la hauteur.
Ces voix, loin d’être de simples caprices, sont le symptôme d’une fracture profonde entre la municipalité et ses administrés.
Il est temps pour le maire et son équipe de cesser les initiatives absurdes et de se mettre à l’écoute. Une politique jeunesse digne de ce nom ne se limite pas à des dictées ou à des crêpes. Elle exige des investissements concrets, comme la piscine tant promise, des espaces de loisirs modernes et un vrai dialogue avec les jeunes. L’utilsation des subventions municipales doit être mieux utilisée.
Noisy-le-Sec mérite mieux. Sa jeunesse, pleine d’énergie et d’idées, ne demande qu’à être entendue. À Olivier Sarrabeyrouse de prouver qu’il peut encore rattraper le temps perdu. Sinon, les geysers de la place des Découvertes ne seront que le début d’une vague de mécontentement bien plus grande.
Déjà, sur les réseaux sociaux, la langue des jeunes commence à se délier et le ton monte.
En attendant, la municipalité propose à nous jeunes de retourner à l’école pour participer à une dictée géante , le mercredi 16 juillet à 16h. Le Maire participera t il à cette dictée ? Montrera-t-il sa copie ? Montrera t il l’exemple ?
Les images et les faits de violence cette nuit à Noisy le Sec viennent raconter un tout autre discours sur la tranquillité et la jeunesse de notre ville que celle annoncée par le maire et son élue à la jeunesse ?
Ces imagEs ne sont elles pas tout simplement un aveu d’échec de la part de la municipalité en matière de sécurité (et police municipale de proximité) ? de politique de la ville et de politique de jeunesse superficielles et déconnectées des attentes des noiséens ? A vous de juger. Moi, j’ai mon avis.
